MASAYA, au cœur de la Terre | DIRIOMO

MASAYA 

Sous la pluie diluvienne, après 24 heures de trajet, on rentre dans Masaya. Calés sous des porches, on fait semblant de ne pas sentir les gouttes, ni le flux grossissant qui se déverse le long des trottoirs. Bain de pied matinal.
Le plaisir des yeux se cache dans les intérieurs. Le sol y est recouvert de carreaux de ciment, trottoirs inclus. La ville ne paye pas de mine, mais cette diversité de sol rend les errances captivantes.
Le clou du spectacle de cette courte échappée, c'est son volcan qui a les entrailles ouvertes. Perchés au-dessus d'un de ces cratères, on suit des yeux les volutes de fumée. Le temps filant, la nuit fait son entrée et c'est à ce moment précis que Masaya nous dévoile ses artères. La terre est à vif, bouillonne, palpite, soupe de lave fluorescente, et nous, nous sommes là, minuscules, à observer son sang.

                            DIRIOMO

Des kilos de mangues et d'avocats dans le sac, on quitte ce village reculé, où j'ai retrouvé Marie-Caroline et ses trois enfants, un temps offert à Vincent pour qu'il se mesure à nouveau au Pacifique. Une planche abîmée, un copain blessé.
Pacifique 2 - Petits français 0 Escapade masculine néanmoins réussie !

Nous les filles, on se délecte les mains dans l'argile,  l'illusion d'être des artistes 

Diriomo

Los viajeros desde Colombiaaaaaa

Un mois de retard a nouveau.....!  

Comments

[sandralinda]

En effet, c’est le mot! Minuscules!

Ça fait plaisir de partager même si j ai qd’même l’impression de balancer mes textes dans le vide! Merci beaucoup de prendre le temps de lire et commenter 🥰🥰🥰

[Babeth]

Magnifiques les photos du Volcan, on doit se sentir minuscule et de passage devant un tel paysage.

Merci de partager vos belles aventures