CANCÚN
Cancún, la démesure
L’horizon est brisé par des buildings blingblings, les avenues, les boulevards, ne laissent entrevoir aucun charme, la mer se cache, les promesses caraïbéennes se désagrègent, ruées d’américains, français, valise Louis Vuitton à roulettes, fierté surplombant leurs kilos de pognon qui boudinent leur tee shirt clinquant et leur moitié de casquette...
A quelques kilomètres de là, nichée entre deux minuscules ports, Puerto Juárez et Punta Sam, au milieu de rien, se tient notre auberge , défraîchie, les draps moites, les moustiques suicidaires. Les pieds dans l’eau, la quiétude de la plage nous réconcilie immédiatement avec tout le reste. Seuls au monde. C’est bon.
Le vent fouette ces grandes palmes, ça nous donne le vertige, mais on tente en vain de se faufiler entre les gouttes. Un aller retour plus tard, notre peau pourtant aguerrie de breton n’ à pas résisté aux pluies. Le réconfort d’un café.
Le long de cette étendue de sable vide, se dressent quelques pontons visant le large, fatigués ou reluisants, chacun étant la continuité d’une habitation du même accabi.
Les points noirs sont des sargasses, petite diablesse des mers, fruit, envahissant, alarmant, prolifique , de la main de l’homme : La déforestation. Danger assassin des océans, on n’a pas fini d’en entendre parler! Pour plus d’info :
https://www.geo.fr/environnement/lorigine-des-invasions-dalgues-sargasses-sur-les-plages-des-caraibes-enfin-elucidee-196894
La familia mochilera
Musique d’écriture : Calle 13, Asaf Avidan
Depuis Puerto Morelos
Premières tentatives d’ouverture de noix de coco
Premiers tacos
Tourisme de masse, une étrange normalité ici
Café café réconfort... ça dépend pour qui!
Première immersion dans la mer des Caraibes
La terrasse collective de notre auberge
Notre auberge ( en réalité nous nous sommes coincés derrière dans un mini cagibi climatisé)
Sargasse sargasse
La casa madrigal
Tout ce qu on n’aura jamais et qui ne nous fait pas rêver
Y’en a qui ont oublié de goût du café faut croire...